LE TEMPS DES CADEAUX

Pour la fête des mamans
Comme tous les ans
A l'école au lieu de faire des maths
On a fait atelier pâtes

Y’a pas mieux ni plus chouette
Qu'un collier de coquillettes
Un petit bout de fil
Et maman a les yeux qui brillent

Pour la fête des papas
Comme à chaque fois
A l'école au lieu d'une dictée
On a fait atelier crustacés

Y’a pas mieux ni plus cool
Qu'une cravate en moules
De la colle et des ciseaux
Et papa est le plus beau

Pour la fête des mamies
Celle qui (chut) quand elle rit
A l'école au lieu de l'alphabet
On a fait atelier bracelet

Y’a pas d’bracelet plus super
Qu'une boîte à camembert
De la gouache et des gommettes
Et mamie est la plus coquette

Je suis le dernier de la classe
Que voulez-vous que j'y fasse
Je collectionne les zéros
Sauf quand vient le temps des cadeaux




LA POESIE DU ZIZI

Dis comment qu'on fait les bébés
Dis comment qu'on fait les bébés

On m'a fait le coup de la cigogne qui porte au bout du bec
Un balluchon qu'elle dépose au pied de notre boîte aux lettres
Mais faudrait pas me prendre pour plus bête que je ne suis
Même si tout ça c'est joli

On sait bien que tout se sait, que tout ça c'est que des images
Une de ces légendes qu'on conte aux enfants de notre âge
Une belle histoire, histoire de ne pas parler de d’dans le lit
Ils nous font la poésie du zizi

Refrain

On m'a fait le coup de la rose et du chou, où dans les champs
Poussent les gars et les filles déjà tellement différents
Mais faudrait pas nous prendre pour une bande de nigauds
Même si tout ça c'est bien beau
On sait bien...

Refrain

On m'a fait le coup de la petite graine que l'on sème
Dans les ventres bientôt ronds de toutes les mamans que l'on aime
Mais faudrait pas me prendre pour un cake ou un jambon
Même si tout ça c'est mignon
On sait bien...




LE GRAND MECHANT LOUP

Le petit chaperon rouge allait voir sa grand-mère
Qui habitait dans la forêt, mais attention le loup est là
Mais attention le loup te mangera
Ce que ne dit pas l'histoire c'est que le petit chaperon
Avait pris des leçons de karaté, ouais ouais, et de kung-fu
Et elle a fait de la purée de loup

Cendrillon s'enfuit du bal à minuit en laissant derrière elle
Sa pantoufle de vair, le prince charmant la cherche partout
Le prince charmant la cherche comme un fou
Ce que ne dit pas l'histoire c'est que Cendrillon sent des pieds
Et le prince se bouche le nez, et Cendrillon l'a attendu beaucoup
Elle a fini par épouser le loup

Les trois petits cochons sont à l'abri dans la maison faite
De béton et de briques, alors le loup, il reste dehors
Alors le loup est battu encore
Ce que ne dit pas l'histoire c'est que le loup a appelé
Son ami serrurier, imaginez alors la bagarre
Imaginez le loup en pétard




LA PAGAILLE

Tous les samedis matins, c’est la même chanson
Ouille ouille ouille ouille
Maman fait le grand ménage dans toute la maison
Ouille ouille ouille ouille
Tous les samedis matins, c’est la même histoire
Ouille ouille ouille ouille
Il faut que je range ma chambre, parait qu’c’est le bazar
Ouille ouille ouille ouille

Mais y a que dans la pagaille
Que je me sens chez wam
Il n’y a que ça qui m’aille
Oui Monsieur oui Madame
Mais y a que dans la pagaille
Que je me sens chez wam
Il n’y a que ça qui m’aille

Tous les samedis matins, c’est la même chanson
Ouille ouille ouille ouille
On aspire, on frotte, on lave, il faut que ça sente bon
Ouille ouille ouille ouille
Tous les samedis matins, c’est la même folie
Ouille ouille ouille ouille
Il faut que je range ma chambre, parait qu’c’est le fourbi
Ouille ouille ouille ouille

Refrain

Si j’aime tant le désordre, tout avoir sous la main
C’est que quand tout est en ordre, ben moi j’retrouve plus rien




LA CHOUCHOU

Un soir qu’on allait dîner, je lui dis en plaisantant
Puisque y’a plus rien à manger, ben finalement
C’est toi que l’on va faire cuire en lui tatouillant la cuisse
Un jour qu’on la baladait au jardin d’enfants
Je lui dis ce que tout le monde sait, ben que les mamans
Amènent ici leurs bébés pour les y abandonner

J’aime faire peur à ma petite sœur, faut dire qu’elle est pas fute-fute
Un petit rien et la voilà qui pleure, même rien qu’un petit "Bouh"!

Un jour qu’elle jouait dans son parc bien tranquillement
Je lui explique avec tact ce qu’est de faire ses dents
Ben ça te transperce les gencives et d’atroces douleurs s’ensuivent
Un soir qu’elle était couchée, moi bien gentiment
Je me penche pour l’embrasser en lui chuchotant
Que les monstres sanguinaires n’ont peur que de la lumière

J’aime faire peur à ma petite sœur, faut dire qu’elle est pas fute-fute
J’fais le loup et c’est la terreur, tellement elle gobe tout

Un soir quand on lui changeait sa couche à caca
Elle avait la diarrhée, je lui dis c’est comme ça
A force de tout faire liquide, tu finiras toute vide
Quand Papa rentre énervé, je lui dis tout bas
Tu as vu ce que tu as fait, ah ça c’est bien toi
Et je lui chipe son doudou, mais elle, elle me fait les yeux doux

Je t’aime quand même, ma petite sœur, même si t’es pas fute-fute
T’es un bout de chou qui me fait peur, je suis juste jaloux
J’avoue… C’est tout




LA LANGUE AU CHAT

Wo mon coeur a bobo
Wo mon coeur a bobo

A l'école en secret, j'ai une amoureuse
J'ai le coeur qui cogne quand je la vois
Pour elle, je pourrais, oh mon amoureuse
Marcher sur la tête ou manger mes doigts
Je lui ai offert tous mes trésors
Mon épée laser, mes dinosaures
Toute ma collection d'insectes vivants
Et même le bocal où baigne ma première dent
Et elle, elle a trouvé tout ça idiot
Je me demande bien ce qu'il lui faut

Refrain

Après avoir fait le beau, j'ai joué au dur
Pour l'épater avec des cicatrices
Pour elle, je me suis fait casser la figure
En cherchant la bagarre au grand Maurice
Je me suis tatoué sur la peau
Son prénom avec un stylo fluo
Je me suis même mis à cracher par terre
En disant des mots que m'a dit d’pas dire ma mère
Et elle, elle a trouvé tout ça bidon
Chez elle, y a quelque chose qui tourne pas rond

Comme dit grand-mère, on a toute la vie
Pour jouer à la souris et au chat, mais oui, mais moi
Je ne sais plus quoi faire pour qu'elle me sourie
Tant pis je donne ma langue au chat…




LA PATE A CREPES

Cinq cents grammes de farine
ça fait le volcan
Les quatre œufs sans coquilles
Les blancs les jaunes, les jaunes les blancs
Zou tout dedans
Une pincée de sel, un peu de sucre évidemment
Puis le litre de lait, progressivement

Alors je touille, je ratatouille
Et puisqu’il faut laisser reposer
Je m’en vais jouer

Maintenant la pâte est prête
Ca fait plic-ploc quand on remue
Beurrer la poêle à crêpes
Faire attention, ben oui ça brûle
Verser une louchette
De pâte au milieu, tout en tournant
Et quand la crêpe dore
On la fait sauter

Alors j’tartine, ça dégouline
Et puisqu’il faut chaudes les manger
Je m’en vais goûter

Miam-miam

Et puisque la chanson est finie… Bon appétit !
(ça vaut pas la potée)




LE BAL DES FANTOMES

Je suis le fantôme du placard
Celui qu’attend la fin de l’histoire
Et qu’on éteigne la lumière
Pour vous chatouiller les orteils

Je suis le fantôme de la cave
Je sens le moisi et je bave
J’attends au pied de l’escalier
Que les plombs viennent à sauter

Allez venez un drap sur les épaules
Et frissonnez au bal des fantômes

Je suis le fantôme du frigo
Celui qui vous fait froid dans le dos
Quand au beau milieu de la nuit
Une envie de lait vous tire du lit

Je suis le fantôme de la poubelle
Je sens mauvais sous les aisselles
Je me parfume à la sardine
Pour vous en mettre plein les narines

Refrain x 2




LE COUSIN GASTON

Allez hop hop hop, tout l’monde en voiture
Allez hop hop hop, et on met sa ceinture
Allez hop hop hop, et on chante à tue-tête
Allez hop hop hop, ce soir c’est la fête

C’est trop cool d’aller chez tonton, on retrouve notre cousin Gaston
On ne se voit qu’une fois par mois, alors croyez-nous, on y va FOooRT

Allez hop hop hop, c’est nous qu’on arrive
Allez hop hop hop, bonjour ma cousine
Allez hop hop hop, tout l’monde se fait la bise
Allez hop hop hop, et ça fait des grands…

Allez hop hop hop, tout l’monde à l’apéro
Allez hop hop hop, y a des chips à gogo
Allez hop hop hop, on s’en met plein la bouche
Allez hop hop hop, et ça fait des grands…

Refrain

Allez hop hop hop, tout le monde à table
Allez hop hop hop, et on mange son potage
Allez hop hop hop, avec la cuillère
Allez hop hop hop, et ça fait des grands…

Allez hop hop hop, tout l’monde dans la chambre
Allez hop hop hop, y a le lit qui tremble
Allez hop hop hop, on fait du trampoline
Allez hop hop hop, et ça fait des grands…

Refrain

Allez hop hop hop, tout l’monde en voiture
Allez hop hop hop, sous la couverture
Allez hop hop hop, il est déjà tard
Allez hop hop hop, alors on se dit au revoir

C’était cool d’aller chez tonton, c’est l’heure de rentrer à la maison
On a déjà mis nos pyjamas, à la prochaine fois




LA MALADIE DU BONHEUR

J’aime bien rester couché
Avec la goutte au nez
Tout le monde prend soin de moi
Quand j’ai attrapé froid
J’aime le goût du sirop
L’odeur des draps tout chauds
J’adore faire le paresseux
Un petit peu fièvreux

Par contre, il y a une chose que je n’aime pas trop
C’est quand on me plante un truc froid là... dans le bas du dos

Je flotte sur un nuage
Tellement je suis en nage
J’adore qu’on m’éponge le front
Devant la télévision
J’ai le droit de ne pas me laver
Je reste en pyjama toute la journée
Il l’a bien dit le docteur
J’ai la maladie du bonheur

Par contre, il y a une chose dont je ne suis pas fier
C’est quand on me plante un thermomètre là... dans le derrière




LE MAL DE MER

J’ai le mal de mer dès qu’j’touche plus par terre
Un tour en bateau et j’donne à manger aux bigorneaux
J’ai le mal de mer dès qu’j’touche plus par terre
Un tour en auto et j’donne à manger à mon maillot

J’évite de trop manger avant de voyager
Je garde mon sac en plastique en rentrant du pique-nique

Quand je suis dans l’autocar, plus personne vient s’asseoir
J’ai plus qu’un seul ami, mon p’tit sac à vomi

Refrain

Quand on rentre de vacances, on évite les dimanches
Parce que dans les bouchons, j’peux remplir un bidon

Refrain

J’ai le mal de mer…




LES EXTRA-TERRESTRES

Une fois on était en train d’manger notre jambon,
et on vous jure c’est vrai on lui trouvait un goût pas bon
Peut-être bien qu’on se fait des idées
Comme c’est bizarre, comme par hasard, y a que nous qui en mangeait
Ca nous met la puce à l’oreille, ça nous turlupine, ça nous a coupé le sommeil
C’est sans doute qu’ils veulent nous droguer
C’est peut-être bizarre, peut-être par hasard mais tout ça nous fait douter

Est-ce le fruit de notre imagination
A-t-on trop regardé la télévision
Cette pensée nous inquiète, mais on suspecte
Assez nos parents d’être des extra-terrestres

Quand tous les deux vont s’enfermer dans la douche
Les amis sans mentir ils ont un comportement louche
Peut-être bien qu’on se fait des idées
Comme c’est bizarre, comme par hasard, on n’a pas le droit d’entrer
Ils font des petits bruits étranges, des mots, des sons dits dans une autre langue
C’est sans doute un langage codé
C’est peut-être bizarre, peut-être par hasard mais on les sent comploter

Refrain

Quand à table nous planons dans les étoiles
Invariablement ça fait tout un scandale
Peut-être bien qu’on se fait des idées
Comme c’est bizarre, comme par hasard, ç’pas nous qu’en parle en premier
Ils nous disent : "Occupez de vos assiettes, qu’est-ce qui vous trotte dans la tête
Redescendez un petit peu sur Terre, dépêchez-vous ça va être froid
et mangez vos pommes de terre !"

Pommes de terre… (purée, patates, frites, chips)

C’est pas le fruit de notre imagination
Nous en arrivons à cette conclusion
Tout concorde dans l’enquête, tout est net
Nos parents ont tout pour être des extra-terrestres




NOUNOURS
(La java des peluches)

T’as les poils qui se ratatinent, un œil qui ne tient qu’à un fil
T’as le ventre à moitié mou mais quoiqu’en disent les copains, moi je t’aime beaucoup

T’as la truffe qui part en biais, les oreilles rafistolées
On a fait les 400 coups et quoiqu’en disent les copains, moi je t’aime beaucoup

C’est pas tous les jours facile, la vie d’un nounours
Je te mène la vie dure, mon vieux doudou
Mais s’il me fallait choisir de tous mes joujoux
Je ne garderais que toi et un point c’est tout

T’as ramassé la poussière à force de suivre derrière
Je t’ai traîné n’importe où et quoiqu’en disent les copains, moi je t’aime beaucoup

T’as eu plein d’opérations aux genoux, sous les bras et au menton
Ça te donne un air filou et quoiqu’en disent les copains, moi je t’aime beaucoup

Refrain

Tu n’as pas tous ces gadgets qui font ZiiiNG, qui font BOiiiNG, qui font POUET POUET !
Tu ne sais faire que des câlins et quoiqu’en disent les copains, moi je t’aime bien

Tu connais tout de ma vie, et maintenant que j’ai grandi
Je te prends moins dans mes bras et quoi que je dise aux copains, je ne t’oublierai pas

Refrain




L’ANTIDOTE

Si d’aventure tu as des problèmes
Si les soucis te collent aux semelles
Ton nez qui coule et les bottes pleines
Lève donc les fesses de ta chaise
Serre les coudes et relève la tête
Et suis le rythme, c’est là le remède

Fais bouger tes genouxSecoue-toi un bon coup
Tes soucis vont tomber
Y’aura plus qu’à balayer !Si tu en as gros sur la patate
Si au milieu du dos ça te gratte
Que tu patauges là dans ta flaque
Essuie tes yeux et tends bien l’oreille
Oublie là tous tes cours de solfège
Et suis le rythme, c’est là le remède

Refrain

Si tu ne crois plus en ton étoile
Si le matin, t’as pas la banane
Que tu patouilles tes céréales
Lève donc les fesses de ta chaise
Serre les coudes et relève la tête
Et suis le rythme, c’est là le remède

Refrain




A L’OREILLE DE MON PAPY

On dit que souvent les personnes âgées
N’entendent plus vraiment, qu’elles sont complètement bouchées
Ouais bin moi quand je chuchote à l’oreille de mon papy
Hé ! Dis tu veux du vin dans ta flotte ? Et voyez-vous, voilà qu’il me dit...

On dit que souvent les personnes âgées
Ne voient plus vraiment, juste leur bout du nez
Ouais bin moi quand je chuchote à l’oreille de mon papy
Hé ! La dame on lui voit sa culotte, et voyez-vous, voilà qu’il me dit...

On dit que souvent les personnes âgées
Ne savent plus vraiment tout bien calculer
Ouais bin moi quand je chuchote à l’oreille de mon papy
Ma toute dernière mauvaise note, et voyez-vous, voilà qu’il me dit...

On dit que souvent les personnes âgées
Perdent toutes leurs dents, et c’est cher un dentier
Alors moi je glisse en cachette sous l’oreiller de mon papy
Chaque soir, une petite pièce, et voyez-vous, voilà qu’il me dit...

J’aime beaucoup mon papy, on a beaucoup de points communs
Comme faire pipi au lit, ouais tous les deux, on se comprend bien !




LES IDIOTS

Pour faire du vert, tu prends du bleu et puis du jaune
Pour faire de l’orange, tu prends du rouge et puis du jaune
Pour faire du violet, tu prends du rouge et puis du bleu
Mais pour faire les idiots, il suffit d’être deux !

Pour faire du rose, tu prends du rouge et puis du blanc
Pour faire du gris, tu prends du noir et puis du blanc
Pour faire du marron, tu mélanges toutes les couleurs
Mais pour faire les idiots, il suffit d’être deux !

Haut les mains ! Peau d’lapin. La maîtresse ? Maillot d’bain !

Pour faire un château, tu prends ta pelle et puis ton seau
Pour faire un pompon, tu prends d’la laine et des ciseaux
Pour faire tes lacets, tu fais deux boucles et puis un nœud
Mais pour faire les idiots, il suffit d’être deux !

Haut les mains ! Peau d’lapin. La maîtresse ? Maillot d’bain !

Pour faire dodo, tu prends ton pouce et ton doudou
Pour faire joujou, tu mets tes doigts dans la gadoue
Pour faire joli, tu mets une fleur dans tes cheveux
Mais pour faire les idiots, il suffit d’être deux !




A LA VIELLE TAVERNE
(Le cabaret des monstres)

Autrefois, je faisais peur aux enfants
Autrefois, il n’y avait pas plus méchant
Autrefois, je gardais le donjon
Tout le monde avait les foies, on m’appelait Draaagon
Autrefois, au petit déjeuner
Autrefois, je croquais du chevalier
Autrefois, je m’en faisais des brochettes
Tout le monde avait les foies, ah la vie était chouette !

Mais aujourd’hui les enfants n’ont plus peur de rien même pas du grand loup garou
J’ai dû changer de profession en attendant, j’allume des barbecues.

Autrefois, je faisais peur aux mômes
Autrefois, j’étais un beau fantôme
Autrefois, je me cachais sous le lit
Tout le monde avait les foies, la nuit d’aller faire pipi
Autrefois, je me drapais de blanc
Autrefois, j’étais si élégant
Autrefois, je vous glaçais le dos
Tout le monde avait les foies, c’était la vie de château !

Mais aujourd’hui les enfants n’ont plus peur de rien même pas d’une momie d’Egypte
J’ai dû changer de profession, en attendant j’organise les visites.

Autrefois, je semais la panique
Autrefois, je faisais peur aux dentistes
Autrefois, j’étais le prince des vampires
Tout le monde avait les foies, que je lui fasse un sourire
Autrefois, quand j’avais un petit croc
Autrefois, je me servais l’apéro
Autrefois, je n’avais jamais de caries
Tout le monde avait les foies, ah c’était la belle vie !

Mais aujourd’hui les enfants n’ont plus peur de rien même pas de vilains sorciers
J’ai dû changer de profession, en attendant je fais disc-jockey...




TÊTE DE COCHON

Avant j’étais tout gentil, je disais toujours oui
Mais aujourd’hui je suis un grand garçon
Avant j’étais tout mignon, je ne savais pas dire non
Mais ce matin je me suis réveillé grognon

C’est plus fort que moi
Je dis n’importe quoi
Je dépasse les limites
Je suis cap’ de dire que ce n’est pas bon les frites !

Non c’est pas bon les frites et non je ne suis pas têtu

Avant j’étais comme Oui-Oui, je disais toujours oui
Mais aujourd’hui je ne suis plus un bébé
Avant j’étais tout trognon, je ne savais pas dire non
Mais ce matin, je ne me suis pas levé du bon pied

C’est pas ordinaire
Je fais tout à l’envers
Je dépasse les bornes
Je suis cap’ de dire que ce n’est pas bon le pop-corn !

Non c’est pas bon le pop-corn et non je ne suis pas têtu




MON PAPYLLON

On m’a dit que mon papy est au ciel, comme j’avais besoin de lui parler
J’ai pris aux pompiers leur grande échelle et j’ai grimpé, grimpé oui grimpé
Arrivé alors tout en haut, j’ai croisé un petit oiseau
Qui s’arrêta en chemin, pour me dire : « c’est bien plus loin »

On m’a dit que mon papy est au ciel, comme j’avais besoin de lui parler
Je suis allé voir la tour Eiffel et j’ai grimpé, grimpé oui grimpé
Arrivé alors tout en haut, j’ai recroisé le petit oiseau
Qui s’arrêta en chemin, pour me dire : « c’est encore plus loin »

On m’a dit que mon papy est au ciel, comme j’avais besoin de lui parler
J’ai pris un avion avec des ailes et j’ai grimpé, grimpé oui grimpé
Arrivé alors tout en haut, j’ai regardé par le hublot
Mais même avec une longue vue, il n’y avait pas de papy en vue

On m’a dit que papy était au ciel, comme je ne sais plus où le chercher
Je me suis assis sur la balancelle et j’ai pleuré, pleuré oui pleuré
Alors descendu de là-haut, sur mon bras s’est posé l’oiseau
Il m’a dit : « ferme les yeux, comme ça tu le verras mieux… »

Ça m’a fait alors tout chaud dedans, mon papy était là bien au chaud
Il était là depuis tout ce temps, moi qui le cherchais partout là-haut




LA PAPATTE

Rue des sapins on a bâti de beaux parkings à gogo
Rue des machins on a bâti des clubs de gym à gogo

Maintenant qu’il n’y a plus aucun arbre dans la rue
Où s’en va mon petit chien lever la papatte le matin ?


Rue de patates on a bâti les mêmes restos à gogo
Rue de la cravate on a bâti de beaux bureaux à gogo

Miaou... Wouf !

Rue des saucisses de beaux ronds-points à gogO
Rue du caddie on a bâti des magasins à goGO

Maintenant qu’il n’y a plus aucun arbre dans la rue
Où s’en va mon petit chien lever la papatte le matin ?


Rue des poubelles on a bâti de belles centrales à gOGO
Rue du weekend on a bâti une autoroute à GOGO




LE NEZ DE PINOCCHIO
(La fièvre de Noël)

C’est ouf ! J’aime les épinards
C’est ouf ! Je range mon placard
C’est ouf ! Je prête mes jouets
C’est ouf ! J’ai mis mon bonnet
C’est normal, c’est bientôt Noël !

C’est ouf ! J’aime les brocolis
C’est ouf ! J’ai appelé Mamie
C’est ouf ! J’apprends mes leçons
C’est ouf ! J’ai même mis mes chaussons
C’est normal, c’est bientôt Noël !

Hé ! Si j’étais Pinocchio, j’aurais le long de mon nez
Au moins deux ou trois kilos de linge étendu à sécher...

C’est ouf ! J’adore le chou-fleur
C’est ouf ! J’embrasse ma petite soeur
C’est ouf ! Je débarrasse la table
C’est ouf ! J’ai fait mon cartable
C’est normal, c’est bientôt Noël !

C’est ouf ! J’adore le poireau
C’est ouf ! Je ne dis plus de gros mots
C’est ouf ! Je me suis lavé
C’est ouf ! Je ne me mets plus les doigts dans le nez
C’est normal, c’est bientôt Noël !

Hé ! Si j’étais Pinocchio, j’aurais le long de mon nez
Au moins deux ou trois kilos de linge étendu à sécher...

« A E I O U Y »




AU PAPARADIS

Quand à la plage on bricole
C’est avec mon papa, mon paparasol
Et si il pleut des soucis
Il s’ouvre mon papa, mon paparapluie
Quand je n’ai plus pied dans l’eau
Il est là mon papa, mon papaquebot
Et si il fait les gros yeux
C’est toujours mon papa mais mon paparce que

Une maman ça fait des guilis
Mais pour faire Tarzan, dans les bras de son papa, c’est le paparadis

Quand je suis en panne aux w.c.
Il arrive mon papa, mon papapetier
Au « chamboule tout » c’est le roi
Il est fort mon papa, mon papatatras !!!
Quand c’est l’heure du goûter
Y’a pas mieux qu’mon papa, mon papâtissier
Et si il fait les gros yeux
C’est toujours mon papa mais mon paparce que

Une maman ça fait des guilis
Mais pour faire Tarzan, dans les bras de son papa, c’est le paparadis !

Au papa, au papa, au papa, au papa, au papa, paradis !