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LE TEMPS DES CADEAUX
 Pour la fête des mamans
 Comme tous les ans
 A l'école au lieu de faire des maths
 On a fait atelier pâtes
 
 Y’a pas mieux ni plus chouette
 Qu'un collier de coquillettes
 Un petit bout de fil
 Et maman a les yeux qui brillent
 
 Pour la fête des papas
 Comme à chaque fois
 A l'école au lieu d'une dictée
 On a fait atelier crustacés
 
 Y’a pas mieux ni plus cool
 Qu'une cravate en moules
 De la colle et des ciseaux
 Et papa est le plus beau
 
 Pour la fête des mamies
 Celle qui (chut) quand elle rit
 A l'école au lieu de l'alphabet
 On a fait atelier bracelet
 
 Y’a pas d’bracelet plus super
 Qu'une boîte à camembert
 De la gouache et des gommettes
 Et mamie est la plus coquette
 
 Je suis le dernier de la classe
 Que voulez-vous que j'y fasse
 Je collectionne les zéros
 Sauf quand vient le temps des cadeaux
 
 
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LA POESIE DU ZIZI
 Dis comment qu'on fait les bébés
 Dis comment qu'on fait les bébés
 
 On m'a fait le coup de la cigogne qui porte au bout du bec
 Un balluchon qu'elle dépose au pied de notre boîte aux lettres
 Mais faudrait pas me prendre pour plus bête que je ne suis
 Même si tout ça c'est joli
 
 On sait bien que tout se sait, que tout ça c'est que des images
 Une de ces légendes qu'on conte aux enfants de notre âge
 Une belle histoire, histoire de ne pas parler de d’dans le lit
 Ils nous font la poésie du zizi
 
 Refrain
 
 On m'a fait le coup de la rose et du chou, où dans les champs
 Poussent les gars et les filles déjà tellement différents
 Mais faudrait pas nous prendre pour une bande de nigauds
 Même si tout ça c'est bien beau
 On sait bien...
 
 Refrain
 
 On m'a fait le coup de la petite graine que l'on sème
 Dans les ventres bientôt ronds de toutes les mamans que l'on aime
 Mais faudrait pas me prendre pour un cake ou un jambon
 Même si tout ça c'est mignon
 On sait bien...
 
 
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LE GRAND MECHANT LOUP
 Le petit chaperon rouge allait voir sa grand-mère
 Qui habitait dans la forêt, mais attention le loup est là
 Mais attention le loup te mangera
 Ce que ne dit pas l'histoire c'est que le petit chaperon
 Avait pris des leçons de karaté, ouais ouais, et de kung-fu
 Et elle a fait de la purée de loup
 
 Cendrillon s'enfuit du bal à minuit en laissant derrière elle
 Sa pantoufle de vair, le prince charmant la cherche partout
 Le prince charmant la cherche comme un fou
 Ce que ne dit pas l'histoire c'est que Cendrillon sent des pieds
 Et le prince se bouche le nez, et Cendrillon l'a attendu beaucoup
 Elle a fini par épouser le loup
 
 Les trois petits cochons sont à l'abri dans la maison faite
 De béton et de briques, alors le loup, il reste dehors
 Alors le loup est battu encore
 Ce que ne dit pas l'histoire c'est que le loup a appelé
 Son ami serrurier, imaginez alors la bagarre
 Imaginez le loup en pétard
 
 
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LA PAGAILLE
 Tous les samedis matins, c’est la même chanson
 Ouille ouille ouille ouille
 Maman fait le grand ménage dans toute la maison
 Ouille ouille ouille ouille
 Tous les samedis matins, c’est la même histoire
 Ouille ouille ouille ouille
 Il faut que je range ma chambre, parait qu’c’est le bazar
 Ouille ouille ouille ouille
 
 Mais y a que dans la pagaille
 Que je me sens chez wam
 Il n’y a que ça qui m’aille
 Oui Monsieur oui Madame
 Mais y a que dans la pagaille
 Que je me sens chez wam
 Il n’y a que ça qui m’aille
 
 Tous les samedis matins, c’est la même chanson
 Ouille ouille ouille ouille
 On aspire, on frotte, on lave, il faut que ça sente bon
 Ouille ouille ouille ouille
 Tous les samedis matins, c’est la même folie
 Ouille ouille ouille ouille
 Il faut que je range ma chambre, parait qu’c’est le fourbi
 Ouille ouille ouille ouille
 
 Refrain
 
 Si j’aime tant le désordre, tout avoir sous la main
 C’est que quand tout est en ordre, ben moi j’retrouve plus rien
 
 
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LA CHOUCHOU
 Un soir qu’on allait dîner, je lui dis en plaisantant
 Puisque y’a plus rien à manger, ben finalement
 C’est toi que l’on va faire cuire en lui tatouillant la cuisse
 Un jour qu’on la baladait au jardin d’enfants
 Je lui dis ce que tout le monde sait, ben que les mamans
 Amènent ici leurs bébés pour les y abandonner
 
 J’aime faire peur à ma petite sœur, faut dire qu’elle est pas fute-fute
 Un petit rien et la voilà qui pleure, même rien qu’un petit "Bouh"!
 
 Un jour qu’elle jouait dans son parc bien tranquillement
 Je lui explique avec tact ce qu’est de faire ses dents
 Ben ça te transperce les gencives et d’atroces douleurs s’ensuivent
 Un soir qu’elle était couchée, moi bien gentiment
 Je me penche pour l’embrasser en lui chuchotant
 Que les monstres sanguinaires n’ont peur que de la lumière
 
 J’aime faire peur à ma petite sœur, faut dire qu’elle est pas fute-fute
 J’fais le loup et c’est la terreur, tellement elle gobe tout
 
 Un soir quand on lui changeait sa couche à caca
 Elle avait la diarrhée, je lui dis c’est comme ça
 A force de tout faire liquide, tu finiras toute vide
 Quand Papa rentre énervé, je lui dis tout bas
 Tu as vu ce que tu as fait, ah ça c’est bien toi
 Et je lui chipe son doudou, mais elle, elle me fait les yeux doux
 
 Je t’aime quand même, ma petite sœur, même si t’es pas fute-fute
 T’es un bout de chou qui me fait peur, je suis juste jaloux
 J’avoue… C’est tout
 
 
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LA LANGUE AU CHAT
 Wo mon coeur a bobo
 Wo mon coeur a bobo
 
 A l'école en secret, j'ai une amoureuse
 J'ai le coeur qui cogne quand je la vois
 Pour elle, je pourrais, oh mon amoureuse
 Marcher sur la tête ou manger mes doigts
 Je lui ai offert tous mes trésors
 Mon épée laser, mes dinosaures
 Toute ma collection d'insectes vivants
 Et même le bocal où baigne ma première dent
 Et elle, elle a trouvé tout ça idiot
 Je me demande bien ce qu'il lui faut
 
 Refrain
 
 Après avoir fait le beau, j'ai joué au dur
 Pour l'épater avec des cicatrices
 Pour elle, je me suis fait casser la figure
 En cherchant la bagarre au grand Maurice
 Je me suis tatoué sur la peau
 Son prénom avec un stylo fluo
 Je me suis même mis à cracher par terre
 En disant des mots que m'a dit d’pas dire ma mère
 Et elle, elle a trouvé tout ça bidon
 Chez elle, y a quelque chose qui tourne pas rond
 
 Comme dit grand-mère, on a toute la vie
 Pour jouer à la souris et au chat, mais oui, mais moi
 Je ne sais plus quoi faire pour qu'elle me sourie
 Tant pis je donne ma langue au chat…
 
 
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LA PATE A CREPES
 Cinq cents grammes de farine
 ça fait le volcan
 Les quatre œufs sans coquilles
 Les blancs les jaunes, les jaunes les blancs
 Zou tout dedans
 Une pincée de sel, un peu de sucre évidemment
 Puis le litre de lait, progressivement
 
 Alors je touille, je ratatouille
 Et puisqu’il faut laisser reposer
 Je m’en vais jouer
 
 Maintenant la pâte est prête
 Ca fait plic-ploc quand on remue
 Beurrer la poêle à crêpes
 Faire attention, ben oui ça brûle
 Verser une louchette
 De pâte au milieu, tout en tournant
 Et quand la crêpe dore
 On la fait sauter
 
 Alors j’tartine, ça dégouline
 Et puisqu’il faut chaudes les manger
 Je m’en vais goûter
 
 Miam-miam
 
 Et puisque la chanson est finie… Bon appétit !
 (ça vaut pas la potée)
 
 
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LE BAL DES FANTOMES
 Je suis le fantôme du placard
 Celui qu’attend la fin de l’histoire
 Et qu’on éteigne la lumière
 Pour vous chatouiller les orteils
 
 Je suis le fantôme de la cave
 Je sens le moisi et je bave
 J’attends au pied de l’escalier
 Que les plombs viennent à sauter
 
 Allez venez un drap sur les épaules
 Et frissonnez au bal des fantômes
 
 Je suis le fantôme du frigo
 Celui qui vous fait froid dans le dos
 Quand au beau milieu de la nuit
 Une envie de lait vous tire du lit
 
 Je suis le fantôme de la poubelle
 Je sens mauvais sous les aisselles
 Je me parfume à la sardine
 Pour vous en mettre plein les narines
 
 Refrain x 2
 
 
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LE COUSIN GASTON
 Allez hop hop hop, tout l’monde en voiture
 Allez hop hop hop, et on met sa ceinture
 Allez hop hop hop, et on chante à tue-tête
 Allez hop hop hop, ce soir c’est la fête
 
 C’est trop cool d’aller chez tonton, on retrouve notre cousin Gaston
 On ne se voit qu’une fois par mois, alors croyez-nous, on y va FOooRT
 
 Allez hop hop hop, c’est nous qu’on arrive
 Allez hop hop hop, bonjour ma cousine
 Allez hop hop hop, tout l’monde se fait la bise
 Allez hop hop hop, et ça fait des grands…
 
 Allez hop hop hop, tout l’monde à l’apéro
 Allez hop hop hop, y a des chips à gogo
 Allez hop hop hop, on s’en met plein la bouche
 Allez hop hop hop, et ça fait des grands…
 
 Refrain
 
 Allez hop hop hop, tout le monde à table
 Allez hop hop hop, et on mange son potage
 Allez hop hop hop, avec la cuillère
 Allez hop hop hop, et ça fait des grands…
 
 Allez hop hop hop, tout l’monde dans la chambre
 Allez hop hop hop, y a le lit qui tremble
 Allez hop hop hop, on fait du trampoline
 Allez hop hop hop, et ça fait des grands…
 
 Refrain
 
 Allez hop hop hop, tout l’monde en voiture
 Allez hop hop hop, sous la couverture
 Allez hop hop hop, il est déjà tard
 Allez hop hop hop, alors on se dit au revoir
 
 C’était cool d’aller chez tonton, c’est l’heure de rentrer à la maison
 On a déjà mis nos pyjamas, à la prochaine fois
 
 
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LA MALADIE DU BONHEUR
 J’aime bien rester couché
 Avec la goutte au nez
 Tout le monde prend soin de moi
 Quand j’ai attrapé froid
 J’aime le goût du sirop
 L’odeur des draps tout chauds
 J’adore faire le paresseux
 Un petit peu fièvreux
 
 Par contre, il y a une chose que je n’aime pas trop
 C’est quand on me plante un truc froid là... dans le bas du dos
 
 Je flotte sur un nuage
 Tellement je suis en nage
 J’adore qu’on m’éponge le front
 Devant la télévision
 J’ai le droit de ne pas me laver
 Je reste en pyjama toute la journée
 Il l’a bien dit le docteur
 J’ai la maladie du bonheur
 
 Par contre, il y a une chose dont je ne suis pas fier
 C’est quand on me plante un thermomètre là... dans le derrière
 
 
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LE MAL DE MER
 J’ai le mal de mer dès qu’j’touche plus par terre
 Un tour en bateau et j’donne à manger aux bigorneaux
 J’ai le mal de mer dès qu’j’touche plus par terre
 Un tour en auto et j’donne à manger à mon maillot
 
 J’évite de trop manger avant de voyager
 Je garde mon sac en plastique en rentrant du pique-nique
 
 Quand je suis dans l’autocar, plus personne vient s’asseoir
 J’ai plus qu’un seul ami, mon p’tit sac à vomi
 
 Refrain
 
 Quand on rentre de vacances, on évite les dimanches
 Parce que dans les bouchons, j’peux remplir un bidon
 
 Refrain
 
 J’ai le mal de mer…
 
 
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LES EXTRA-TERRESTRES
 Une fois on était en train d’manger notre jambon,
 et on vous jure c’est vrai on lui trouvait un goût pas bon
 Peut-être bien qu’on se fait des idées
 Comme c’est bizarre, comme par hasard, y a que nous qui en mangeait
 Ca nous met la puce à l’oreille, ça nous turlupine, ça nous a coupé le sommeil
 C’est sans doute qu’ils veulent nous droguer
 C’est peut-être bizarre, peut-être par hasard mais tout ça nous fait douter
 
 Est-ce le fruit de notre imagination
 A-t-on trop regardé la télévision
 Cette pensée nous inquiète, mais on suspecte
 Assez nos parents d’être des extra-terrestres
 
 Quand tous les deux vont s’enfermer dans la douche
 Les amis sans mentir ils ont un comportement louche
 Peut-être bien qu’on se fait des idées
 Comme c’est bizarre, comme par hasard, on n’a pas le droit d’entrer
 Ils font des petits bruits étranges, des mots, des sons dits dans une autre langue
 C’est sans doute un langage codé
 C’est peut-être bizarre, peut-être par hasard mais on les sent comploter
 
 Refrain
 
 Quand à table nous planons dans les étoiles
 Invariablement ça fait tout un scandale
 Peut-être bien qu’on se fait des idées
 Comme c’est bizarre, comme par hasard, ç’pas nous qu’en parle en premier
 Ils nous disent : "Occupez de vos assiettes, qu’est-ce qui vous trotte dans la tête
 Redescendez un petit peu sur Terre, dépêchez-vous ça va être froid
 et mangez vos pommes de terre !"
 
 Pommes de terre… (purée, patates, frites, chips)
 
 C’est pas le fruit de notre imagination
 Nous en arrivons à cette conclusion
 Tout concorde dans l’enquête, tout est net
 Nos parents ont tout pour être des extra-terrestres
 
 
 
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NOUNOURS(La java des peluches)
 
 T’as les poils qui se ratatinent, un œil qui ne tient qu’à un fil
 T’as le ventre à moitié mou mais quoiqu’en disent les copains, moi je t’aime beaucoup
 
 T’as la truffe qui part en biais, les oreilles rafistolées
 On a fait les 400 coups et quoiqu’en disent les copains, moi je t’aime beaucoup
 
 C’est pas tous les jours facile, la vie d’un nounours
 Je te mène la vie dure, mon vieux doudou
 Mais s’il me fallait choisir de tous mes joujoux
 Je ne garderais que toi et un point c’est tout
 
 T’as ramassé la poussière à force de suivre derrière
 Je t’ai traîné n’importe où et quoiqu’en disent les copains, moi je t’aime beaucoup
 
 T’as eu plein d’opérations aux genoux, sous les bras et au menton
 Ça te donne un air filou et quoiqu’en disent les copains, moi je t’aime beaucoup
 
 Refrain
 
 Tu n’as pas tous ces gadgets qui font ZiiiNG, qui font BOiiiNG, qui font POUET POUET !
 Tu ne sais faire que des câlins et quoiqu’en disent les copains, moi je t’aime bien
 
 Tu connais tout de ma vie, et maintenant que j’ai grandi
 Je te prends moins dans mes bras et quoi que je dise aux copains, je ne t’oublierai pas
 
 Refrain
 
 
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L’ANTIDOTE
 Si d’aventure tu as des problèmes
 Si les soucis te collent aux semelles
 Ton nez qui coule et les bottes pleines
 Lève donc les fesses de ta chaise
 Serre les coudes et relève la tête
 Et suis le rythme, c’est là le remède
 
 Fais bouger tes genouxSecoue-toi un bon coup
 Tes soucis vont tomber
 Y’aura plus qu’à balayer !Si tu en as gros sur la patate
 Si au milieu du dos ça te gratte
 Que tu patauges là dans ta flaque
 Essuie tes yeux et tends bien l’oreille
 Oublie là tous tes cours de solfège
 Et suis le rythme, c’est là le remède
 
 Refrain
 
 Si tu ne crois plus en ton étoile
 Si le matin, t’as pas la banane
 Que tu patouilles tes céréales
 Lève donc les fesses de ta chaise
 Serre les coudes et relève la tête
 Et suis le rythme, c’est là le remède
 
 Refrain
 
 
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A L’OREILLE DE MON PAPY
 On dit que souvent les personnes âgées
 N’entendent plus vraiment, qu’elles sont complètement bouchées
 Ouais bin moi quand je chuchote à l’oreille de mon papy
 Hé ! Dis tu veux du vin dans ta flotte ? Et voyez-vous, voilà qu’il me dit...
 
 On dit que souvent les personnes âgées
 Ne voient plus vraiment, juste leur bout du nez
 Ouais bin moi quand je chuchote à l’oreille de mon papy
 Hé ! La dame on lui voit sa culotte, et voyez-vous, voilà qu’il me dit...
 
 On dit que souvent les personnes âgées
 Ne savent plus vraiment tout bien calculer
 Ouais bin moi quand je chuchote à l’oreille de mon papy
 Ma toute dernière mauvaise note, et voyez-vous, voilà qu’il me dit...
 
 On dit que souvent les personnes âgées
 Perdent toutes leurs dents, et c’est cher un dentier
 Alors moi je glisse en cachette sous l’oreiller de mon papy
 Chaque soir, une petite pièce, et voyez-vous, voilà qu’il me dit...
 
 J’aime beaucoup mon papy, on a beaucoup de points communs
 Comme faire pipi au lit, ouais tous les deux, on se comprend bien !
 
 
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LES IDIOTS
 Pour faire du vert, tu prends du bleu et puis du jaune
 Pour faire de l’orange, tu prends du rouge et puis du jaune
 Pour faire du violet, tu prends du rouge et puis du bleu
 Mais pour faire les idiots, il suffit d’être deux !
 
 Pour faire du rose, tu prends du rouge et puis du blanc
 Pour faire du gris, tu prends du noir et puis du blanc
 Pour faire du marron, tu mélanges toutes les couleurs
 Mais pour faire les idiots, il suffit d’être deux !
 
 Haut les mains ! Peau d’lapin. La maîtresse ? Maillot d’bain !
 
 Pour faire un château, tu prends ta pelle et puis ton seau
 Pour faire un pompon, tu prends d’la laine et des ciseaux
 Pour faire tes lacets, tu fais deux boucles et puis un nœud
 Mais pour faire les idiots, il suffit d’être deux !
 
 Haut les mains ! Peau d’lapin. La maîtresse ? Maillot d’bain !
 
 Pour faire dodo, tu prends ton pouce et ton doudou
 Pour faire joujou, tu mets tes doigts dans la gadoue
 Pour faire joli, tu mets une fleur dans tes cheveux
 Mais pour faire les idiots, il suffit d’être deux !
 
 
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A LA VIELLE TAVERNE(Le cabaret des monstres)
 
 Autrefois, je faisais peur aux enfants
 Autrefois, il n’y avait pas plus méchant
 Autrefois, je gardais le donjon
 Tout le monde avait les foies, on m’appelait Draaagon
 Autrefois, au petit déjeuner
 Autrefois, je croquais du chevalier
 Autrefois, je m’en faisais des brochettes
 Tout le monde avait les foies, ah la vie était chouette !
 
 Mais aujourd’hui les enfants n’ont plus peur de rien même pas du grand loup garou
 J’ai dû changer de profession en attendant, j’allume des barbecues.
 
 Autrefois, je faisais peur aux mômes
 Autrefois, j’étais un beau fantôme
 Autrefois, je me cachais sous le lit
 Tout le monde avait les foies, la nuit d’aller faire pipi
 Autrefois, je me drapais de blanc
 Autrefois, j’étais si élégant
 Autrefois, je vous glaçais le dos
 Tout le monde avait les foies, c’était la vie de château !
 
 Mais aujourd’hui les enfants n’ont plus peur de rien même pas d’une momie d’Egypte
 J’ai dû changer de profession, en attendant j’organise les visites.
 
 Autrefois, je semais la panique
 Autrefois, je faisais peur aux dentistes
 Autrefois, j’étais le prince des vampires
 Tout le monde avait les foies, que je lui fasse un sourire
 Autrefois, quand j’avais un petit croc
 Autrefois, je me servais l’apéro
 Autrefois, je n’avais jamais de caries
 Tout le monde avait les foies, ah c’était la belle vie !
 
 Mais aujourd’hui les enfants n’ont plus peur de rien même pas de vilains sorciers
 J’ai dû changer de profession, en attendant je fais disc-jockey...
 
 
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TÊTE DE COCHON
 Avant j’étais tout gentil, je disais toujours oui
 Mais aujourd’hui je suis un grand garçon
 Avant j’étais tout mignon, je ne savais pas dire non
 Mais ce matin je me suis réveillé grognon
 
 C’est plus fort que moi
 Je dis n’importe quoi
 Je dépasse les limites
 Je suis cap’ de dire que ce n’est pas bon les frites !
 
 Non c’est pas bon les frites et non je ne suis pas têtu
 
 Avant j’étais comme Oui-Oui, je disais toujours oui
 Mais aujourd’hui je ne suis plus un bébé
 Avant j’étais tout trognon, je ne savais pas dire non
 Mais ce matin, je ne me suis pas levé du bon pied
 
 C’est pas ordinaire
 Je fais tout à l’envers
 Je dépasse les bornes
 Je suis cap’ de dire que ce n’est pas bon le pop-corn !
 
 Non c’est pas bon le pop-corn et non je ne suis pas têtu
 
 
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MON PAPYLLON
 On m’a dit que mon papy est au ciel, comme j’avais besoin de lui parler
 J’ai pris aux pompiers leur grande échelle et j’ai grimpé, grimpé oui grimpé
 Arrivé alors tout en haut, j’ai croisé un petit oiseau
 Qui s’arrêta en chemin, pour me dire : « c’est bien plus loin »
 
 On m’a dit que mon papy est au ciel, comme j’avais besoin de lui parler
 Je suis allé voir la tour Eiffel et j’ai grimpé, grimpé oui grimpé
 Arrivé alors tout en haut, j’ai recroisé le petit oiseau
 Qui s’arrêta en chemin, pour me dire : « c’est encore plus loin »
 
 On m’a dit que mon papy est au ciel, comme j’avais besoin de lui parler
 J’ai pris un avion avec des ailes et j’ai grimpé, grimpé oui grimpé
 Arrivé alors tout en haut, j’ai regardé par le hublot
 Mais même avec une longue vue, il n’y avait pas de papy en vue
 
 On m’a dit que papy était au ciel, comme je ne sais plus où le chercher
 Je me suis assis sur la balancelle et j’ai pleuré, pleuré oui pleuré
 Alors descendu de là-haut, sur mon bras s’est posé l’oiseau
 Il m’a dit : « ferme les yeux, comme ça tu le verras mieux… »
 
 Ça m’a fait alors tout chaud dedans, mon papy était là bien au chaud
 Il était là depuis tout ce temps, moi qui le cherchais partout là-haut
 
 
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LA PAPATTE
 Rue des sapins on a bâti de beaux parkings à gogo
 Rue des machins on a bâti des clubs de gym à gogo
 
 Maintenant qu’il n’y a plus aucun arbre dans la rue
 Où s’en va mon petit chien lever la papatte le matin ?
 
 Rue de patates on a bâti les mêmes restos à gogo
 Rue de la cravate on a bâti de beaux bureaux à gogo
 
 Miaou... Wouf !
 
 Rue des saucisses de beaux ronds-points à gogO
 Rue du caddie on a bâti des magasins à goGO
 
 Maintenant qu’il n’y a plus aucun arbre dans la rue
 Où s’en va mon petit chien lever la papatte le matin ?
 
 Rue des poubelles on a bâti de belles centrales à gOGO
 Rue du weekend on a bâti une autoroute à GOGO
 
 
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LE NEZ DE PINOCCHIO(La fièvre de Noël)
 
 C’est ouf ! J’aime les épinards
 C’est ouf ! Je range mon placard
 C’est ouf ! Je prête mes jouets
 C’est ouf ! J’ai mis mon bonnet
 C’est normal, c’est bientôt Noël !
 
 C’est ouf ! J’aime les brocolis
 C’est ouf ! J’ai appelé Mamie
 C’est ouf ! J’apprends mes leçons
 C’est ouf ! J’ai même mis mes chaussons
 C’est normal, c’est bientôt Noël !
 
 Hé ! Si j’étais Pinocchio, j’aurais le long de mon nez
 Au moins deux ou trois kilos de linge étendu à sécher...
 
 C’est ouf ! J’adore le chou-fleur
 C’est ouf ! J’embrasse ma petite soeur
 C’est ouf ! Je débarrasse la table
 C’est ouf ! J’ai fait mon cartable
 C’est normal, c’est bientôt Noël !
 
 C’est ouf ! J’adore le poireau
 C’est ouf ! Je ne dis plus de gros mots
 C’est ouf ! Je me suis lavé
 C’est ouf ! Je ne me mets plus les doigts dans le nez
 C’est normal, c’est bientôt Noël !
 
 Hé ! Si j’étais Pinocchio, j’aurais le long de mon nez
 Au moins deux ou trois kilos de linge étendu à sécher...
 
 « A E I O U Y »
 
 
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AU PAPARADIS
 Quand à la plage on bricole
 C’est avec mon papa, mon paparasol
 Et si il pleut des soucis
 Il s’ouvre mon papa, mon paparapluie
 Quand je n’ai plus pied dans l’eau
 Il est là mon papa, mon papaquebot
 Et si il fait les gros yeux
 C’est toujours mon papa mais mon paparce que
 
 Une maman ça fait des guilis
 Mais pour faire Tarzan, dans les bras de son papa, c’est le paparadis
 
 Quand je suis en panne aux w.c.
 Il arrive mon papa, mon papapetier
 Au « chamboule tout » c’est le roi
 Il est fort mon papa, mon papatatras !!!
 Quand c’est l’heure du goûter
 Y’a pas mieux qu’mon papa, mon papâtissier
 Et si il fait les gros yeux
 C’est toujours mon papa mais mon paparce que
 
 Une maman ça fait des guilis
 Mais pour faire Tarzan, dans les bras de son papa, c’est le paparadis !
 
 Au papa, au papa, au papa, au papa, au papa, paradis !
 
 
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